Je sais pas vous, mais moi, je n’en peux déjà plus de toutes ces injonctions venues d'Instagram avec le confinement : se recentrer, faire du yoga par ci, 30 min de sport par là, apprendre de nouvelles recettes, trier ses placards, bref à trouver des occupations « utiles » en temps de confinement. Surtout, si vous saviez comme j’envie ceux qui n’ont pas d’enfant en bas âge et/ou qui n’ont pas à cumuler vie pro et perso ! Là tout de suite, je rêve d’une vie oisive, avec une semaine dédiée à regarder une énième fois Friends, à me gaver de Kinder Delice, Chips, Noodles et autres aberrations de la diététique. Et peut-être que seulement la 2ème semaine, je commencerais à regarder des tutos sportifs pour perdre du gras par procuration.
C’est pas comme ça qu’on va garder la peau ferme me répondrez-vous ? VOUS AVEZ RAISON. (Cette transition toute trouvée pour vous reparler de beauté !)
Donc, entre une dictée et une confcall, je me disais que mon idée de réfléchir à un nouveau projet autour de la beauté allait partir à vau-l’eau avec ce confinement.
Mais, finalement : non.
Parce que vous savez de quoi on aura besoin quand tout ça sera terminé ? De légèreté. Et de joli. Et si certaines ont la chance de profiter de cette période pour prendre soin d’elles, les autres regardent surtout leur apparence en prendre un coup : adieu épilation au carré, adieu corps tonique, adieu manucure semi-permanente, adieu teinture de cheveux parfaite (ça, c’est moi, je vais finir bi-goût avec mes histoires d’avoir voulu passer du brun au blond polaire).
Donc, si je reprends le fil de mon premier mail, on en était resté à ce désormais célèbre âge pivot. Merci à toutes pour vos retours, globalement si je synthétise, il y a...
. Celles pour qui : « âge pivot que nenni ! je suis plus épanouie que jamais, je suis enfin arrivée à un âge dans lequel je me sens bien dans mes baskets, et où la beauté n’est plus autant un critère excluant si tu ne fais pas partie des canons sociaux. Je me sens femme et jolie, même avec une ride en plus, et j’emmerde les magazines de mode qui me diront le contraire. » . Celles qui sont mères : « l’âge pivot c’est la naissance du premier enfant : tu te retrouves avec plein de responsabilités que tu n’avais pas (du tout) anticipé et ton corps ne s’en remet pas tout à fait à moins de t’appeler Gisele. Tu deviens de toutes façons conditionnée par ce nouveau rôle, et au mieux, tu es une #MILF. » . Et enfin : « âge pivot à mort, je ne sais pas quoi faire de ces rides, et en plus quand on m’interpelle dans la rue on m’appelle Madame ! » En fait, il y a celles qui ont toujours été considérées comme jolies et qui se sont construites autour de cette « force » : tu m’étonnes que l’âge pivot leur parle, qu’est ce qu’il va leur rester dans quelques années si elles perdent cet atout clé ? Et celles qui ont appris à cultiver d’autres « qualités », et qui voient que la rouetourne est en train de sacrément tourner : AH ELLES FONT MOINS LES MALIGNES CES BIATCH DU LYCÉE avec leurs premières rides et leurs mouflets collés à leur basque. Ce que j'en retiens ? J'ai l'impression que c'est toujours dans le regard de l’autre - bienveillant ou impitoyable - qu'on se construit, qu'on trouve sa place, qu'on affirme sa personnalité... et qu'on exprime notre rapport à la beauté pour soi et vis à vis des autres. Tout ça est très lié à son histoire personnelle, à l’éducation reçue… Et cet aspect psychologique est passionnant à étudier, mais c’est un terrain sur lequel je ne veux pas (trop) m’aventurer. Moi, je veux de la légèreté. Je veux trouver des moyens de continuer à me sentir jolie et sûre de moi, sans faire appel ni à un chirurgien, ni à un psy. Et sans prétention aucune (quoique), j’ai aussi envie que cette quête permette à d’autres femmes d’y trouver leur compte, quelque soit leur « capital beauté » de départ. Pas pour changer leur vie, mais pour leur donner ce truc en plus. Un peu comme en sortant de chez le coiffeur en fait. Vous en repartez (si vous avez un bon coiffeur…) avec ce je ne sais quoi d'effet booster - dont vous seule percevez peut-être la différence - mais qui vous donne la confiance de Beyoncé pendant un certain temps. Voilà, c’est ça que je veux. Vous me suivez toujours ? Rdv d’ici quelque temps pour un prochain 3615 vis ma vie ! Sur ce, je vous laisse, je m'en vais proposer à ma coloriste un #hairchallenge qui encourage tout le monde à montrer ses racines en gros plan pour combattre la perfection Instagram <3
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